mardi 30 mars 2010
Chrome 5.0 arrive
lundi 29 mars 2010
Ca bouge dans les Vosges
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Il est toujours très agréable de recevoir un mail d'autres collectifs qui se battent, comme nous depuis deux ans, pour un très haut débit, au même prix que tout le monde dans les zones rurales.
samedi 27 mars 2010
News
samedi 13 mars 2010
Lettre ouverte - 5ème réponse
vendredi 12 mars 2010
Le taux de connexion à Internet en France augmente.... grâce aux mobiles
mercredi 10 mars 2010
Lettre ouverte - THD - régionales Franche-Comté
Vous trouverez ci après mon positionnement sur les questions relatives à l'accès à Internet pour lesquelles vous m'avez sollicité.
Bien à vous
Marie-Guite Dufay
La question de l’accès de tous aux TIC dans les meilleures conditions possibles tient effectivement une place de plus en plus importante dans nos sociétés et les disparités qui existent entre les territoires pèsent sur celles et ceux qui en sont privés.
Les conditions de la privatisation de France Telecom et les décisions prises ensuite par les gouvernements successifs n’ont pas pris en compte une donnée importante à mes yeux : celle de la mise en œuvre d’un réel réseau public permettant d’assurer l’accès dans de bonnes conditions à Internet comme nous avons su le faire, par exemple, au cours du siècle précédent sur la distribution d’électricité.
Ce rappel n’est pas anodin, car il illustre l’importance de la notion de service public (qu’il soit par ailleurs rendu par des opérateurs publics ou privés), seule à même d’assurer à terme une véritable égalité d’accès sur l’ensemble de notre territoire.
La fracture numérique qui en résulte est donc bien réelle et je comprends les demandes de celles et ceux qui sont éloignés d’Internet, leur impatience et leur colère, parfois, également.
Il est donc naturel, dans ce contexte, que l’on se tourne vers les pouvoirs publics, et les collectivités locales en particulier, pour assumer une mission que les opérateurs privés ne souhaitent pas remplir par simple souci de rentabilité. En tant que Présidente du Conseil Régional, j’ai bien sûr été sensible à cette situation, en mettant en place des dispositifs nous permettant d’assister financièrement les projets des communes situées en zone blanche. Je suis consciente que cette solution ne peut être que transitoire, et qu’elle permet d’apporter des réponses partielles aux problèmes qui se posent. Je veux toutefois rappeler que les TIC ne font pas parties des compétences strictes des Conseils Régionaux et que leurs actions en la matière reposent donc sur une démarche volontaire, mais aussi sur les marges dont ils disposent une fois leurs compétences obligatoires remplies et les dépenses d’investissements d’infrastructures lourdes assumées.
Ceci dit, et devant l’absence de volonté des acteurs privés et de l’Etat jusqu'à présent dans ce domaine, je suis convaincue qu’il est indispensable que nous renforcions nos actions sur les TIC.
Ile est donc fondamental dans un premier temps les actions menées par les différentes collectivités dans notre Région, et je prends l’engagement de mettre la question des TIC à l’ordre du jour de la conférence des exécutifs (qui regroupe les communautés d’agglomérations, les départements et la région) dès le début du prochain mandat afin de convenir d’un pilotage cohérent à l’échelle de la Franche-Comté visant à optimiser et amplifier les investissements pour la résorption des zones blanches dans de bonnes conditions pour les usagers. La piste des partenariats public privé doit également être suivie afin de doter notre territoire de sous répartiteurs au plus proche des habitants et d’assurer ainsi un accès dans de bonnes condition pour les particuliers, comme pour les entreprises par des offres symétriques compétitives.
En ce qui concerne la fibre optique, des annonces ont été récemment faites dans le cadre du grand emprunt par le Président de la République, si elles sont suivies d’effets, je souhaite que les collectivités comtoises et en particulier le Conseil Régional s’y associent pleinement. Mais il est évident qu’étant donné le coût de la mise en place d’une infrastructure d’accès à la fibre optique pour tous dans notre Région (évaluée à 700 millions d’euros), seule une coopération réelle entre l’Etat et l’ensemble des collectivités locales sera en mesure de nous permettre d’avancer efficacement.
Il importe de bien avoir à l’esprit le contexte actuel : les dépenses d’exercice des compétences obligatoires des collectivités locales augmentent naturellement, des mesures sont prises par le gouvernement qui mettent en péril les ressources de ces collectivités. La substitution de la taxe professionnelle par une dotation d’Etat, de même que la piste de remplacer également par une dotation la part de taxe foncière perçue par le Conseil Régional mettent à mal les ressources financière de la collectivité. C’est donc bien par un engagement de tous les acteurs, Etat au premier plan et collectivités, que nous pourront défendre des projets ambitieux pour notre Région dans le domaine de l’accès au TIC. Je suis prête à mettre mon énergie pour fédérer autour de cet objectif.
lundi 8 mars 2010
Le village, capital du bas débit
Merci à Pierre Ygrie notre ami du Gévaudan pour cet article...
Édition du samedi 6 mars 2010
Le village, capitale mondiale de l'internet bas débit !
Parmi les 154 mesures du plan de développement de l'économie numérique d'Éric Besson, figurait l'instauration, pour chaque Français, à compter de janvier, d'un droit opposable à bénéficier « d'un accès à internet haut débit à un tarif abordable, inférieur à 35 € par mois, matériel compris ». Les internautes auxillacois qui tentent de se connecter en bas débit depuis des années apprécieront le décalage entre les discours et la réalité ! Ils sont les mieux placés pour savoir ce qu'est la fracture numérique, la vraie. On est en 2010, alors que 85 % des Français disposent déjà du haut débit, la Finlande, pays à même densité de population que la Lozère, envisage déjà de passer à 100 mégabits pour tous. En décembre dernier, le conseil de communes a demandé de "fibrer" le sous-répartiteur
du village mais c'est celui de Flouret qui semble être désormais raccordé à l'ADSL classique par France Télécom. Pour les citoyens de "seconde zone" d'Auxillac, Marijoulet, Chardonnet, Malboc, Célet, l'attente risque d'être encore longue pour accéder à la société de l'information. Le ministre Michel Mercier, qui était à La Canourgue le 5 octobre dernier, déclarait récemment : « Un vrai très haut débit, c'est un des enjeux majeurs du développement rural ». Pour Nicolas Sarkozy, « le déploiement du très haut débit correspond au remplacement du réseau téléphonique en cuivre par de la fibre optique ». Vous avez dit fibre optique ? Justement, à Auxillac, deux fibres passent sous le nez et à la barbe de chacun : celle de l'A 75 et celle de France Télécom ! Le village mérite au moins une étude d'implantation du très haut débit sur son territoire, préalable indispensable aux élus pour leur permettre de prendre les bonnes décisions pour l'avenir.
dimanche 7 mars 2010
Lettre ouverte - THD - régionales - 3e réponse rçue
« Pour une Gauche Anticapitaliste et Ecologiste »
Liste présentée par le NPA
et soutenue par Olivier Besancenot
contact :anticapitaliste.ecologiste@
Laurence Lyonnais
A
Collectif de lutte contre le bas débit
Association intervillage Net-iKi
1 rue de la Platière
39100 JOUHE
Madame, Monsieur,
Nous vous remercions de votre interpellation sur la question du bas débit en secteur rural. En effet, votre questionnaire donne l'occasion de montrer par un exemple concret, ce qu'il advient des services publics et de l'égalité de traitement sur le territoire lorsque c'est la loi du marché et de la concurrence qui prévaut.
Le Conseil régional, bien qu'ayant pour compétence l'aménagement du territoire, s'est peu investi sur la question du haut débit en secteur rural, alors qu'il a réalisé pourtant un maillage haut débit pour les lycées qui relèvent de sa compétence... Ceci étant, il faut en premier lieu dénoncer le fait que le législateur national n'a pas voulu retenir le haut débit comme un « service public universel ».Liberté a été laissée aux opérateurs concurrentiels pour venir équiper des territoires. C'était donc – au plus sommet de l'Etat- entériner le fait que certains territoires « non rentables » ne seraient jamais équipés ou alors très mal desservis. Cela s'inscrit dans la même logique que celle de l'Union Européenne (traité constitutionnel européen) qui privatise tous les services publics et érige la « concurrence libre et non faussée » en dogme libéral qui s'impose à tous. C'est contre cette remise en cause fondamentale du service public et de son rôle d'aménagement égalitaire du territoire que nous nous élevons tout d'abord.
En ce qui concerne le haut-débit, le secteur s'est donc complètement retrouvé à la merci des opérateurs en concurrence entre eux avec obligation d'interopérabilité (c'est à dire que France Télécom étant le seul à pouvoir intervenir sur les répartiteurs téléphoniques, on va forcément vers des solutions « bricolées » qui ne sont pas la fibre optique). Or vous avez tout à fait raison de défendre la solution « fibre optique pour tous », qui bien que la plus coûteuse à court terme est la plus durable, la plus fiable et aussi celle qui pose le moins de problèmes sanitaires. En effet, le recours aux solutions Wifi et Wimax posent le problème de la multiplication des champs électromagnétiques et de leurs conséquences sur la santé humaine.
Les dispositifs de subventions bricolés et financés par la Région, les Conseils généraux et l'Etat permettent d'enrichir des opérateurs peu scrupuleux, qui empochent des subventions publiques pour un service médiocre et qui reste cher pour leurs clients. Alors que les mêmes opérateurs réalisent des profits très importants dans les secteurs urbains, il faudrait leur donner de l'argent public pour venir équiper le secteur rural ! Dans notre programme pour les élections régionales, nous nous opposons à cette logique de subventionnement du secteur privé par de l'argent public car cela ne rend jamais les services promis (c'est aussi valable pour le développement de l'emploi).
Nous défendons au contraire une logique de service public de la téléphonie et des télécommunications afin de mettre « hors marché » ces domaines et d'assurer enfin une desserte de tous les territoires. L'exemple du haut débit montre bien que si on laisse la libre concurrence régner, ces sont les territoires et les personnes les plus pauvres, les plus excentrés, qui en font les frais.
Que peut faire une Région ? Equiper tout son territoire en fibre optique, ajouter de nouveaux répartiteurs, ce sont des travaux coûteux que la région ne peut assumer seule. Il faut donc que les régions se fédèrent, avec l'appui des citoyens, pour obliger l'Etat à faire du haut-débit un service universel et obliger l'opérateur historique à réaliser les investissements nécessaires en fibre optique. On pourrait alors les financer en taxant les profits énormes réalisés par l'ensemble des opérateurs internet et téléphonie actuellement en place. L'objectif étant à terme de reconstruire un service public dans ce domaine. Nous sommes également favorables à une recherche indépendante sur les conséquences pour la santé des ondes électromagnétiques.
Vous citez les paysans dans votre courrier, sachez que ces derniers ont également besoin du haut débit maintenant pour effectuer un certain nombre de démarches et gérer leur exploitation : nous sommes donc tous concernés. Dans les années 1960, bien que cela ait pris des mois, tout le territoire français -jusqu'à la dernière ferme – a été équipé du téléphone. Il n'est pas admissible, 50 ans plus tard, qu'au nom du profit et de la concurrence, il ne puisse pas en être de même pour le haut débit.
Pour remettre les choses à l'endroit, il faut continuer et amplifier des mobilisations comme la vôtre et les unir à celles qui plus globalement refusent la privatisation des services publics (en secteur rural comme en secteur urbain : la Poste, ONF, hôpitaux, éducation, EDF-GDF...etc). C'est à la fois la même logique et les mêmes conséquences partout. C'est la seule façon de faire pression sur l'Etat et les Régions pour obtenir le développement des services publics et leur accès à tous et toutes, dont le haut débit.
Espérant avoir répondu à vos questions et nous tenant à votre disposition pour envisager des actions unitaires dans le cadre des services publics, nous vous souhaitons bonne continuation et vous adressons nos salutations anticapitalistes et écologistes.
Pour la liste Pour une gauche anticapitaliste et écologiste,
Laurence Lyonnais, tête de liste régionale.Récapitulatif : lettre ouverte, réponses, participations au débat
vendredi 5 mars 2010
Changement de cap pour Bouygues Télécom : construction d'un réseau fibre optique ....
lundi 1 mars 2010
Lettre ouverte - réponse de éponse du Mouvement Démocrate-Alliance écologie indépendante
Au nom des candidats Mouvement Démocrate, Alliance Ecologiste Indépendante, j'ai l'honneur de répondre à votre lettre ouverte du 19 février dernier.
Votre constat sur la situation de l'internet dans le Jura est juste.
En tant que maire du village de Mont sur Monnet, village qui demeure en zone blanche, j'agis avec une trentaine d'autres maires dont les communes sont dans la même situation pour trouver une solution. Nos voix individuelles n'avaient reçu aucune écoute de la part du Conseil Général. Aujourd'hui, ensemble, peut-être pourrons nous faire aboutir nos demandes.
Le Conseil Général a, certes, beaucoup dépensé pour mettre en place le système Wimax. Cet effort était tout à fait louable mais on constate aujourd'hui que ce système n'est pas adapté à notre territoire.
Ma candidature sur notre liste régionale veut être porteuse d'un nouvel effort. Le Conseil Régional peut se saisir de cette compétence de développement rural pour créer un Réseau d'Initiative Publique (R.I.P.) qui pourrait bénéficier de fonds européens (FEDER) afin de développer le maillage en fibre optique.
Vous écrivez:"Les jurassiens ne sont donc plus des paysans qui passent leur vie aux champs." Permettez moi de souligner combien les entreprises agricoles jurassiennes ont un besoin pressant d'internet haut voire très haut débit. Recherche documentaire, participation à l'économie du Web, accès aux services publics, gestion d'entreprise, loisirs familiaux. Nos paysans sont des jurassiens forts de leur vie de travail dans les champs et des citoyens engagés dans la vie moderne.
Nous pensons que c'est dans l'isolement des campagnes que la fourniture du haut débit est la plus nécessaire
Notre liste régionale milite pour que cet accès par la fibre optique à la communication moderne soit accessible dans toutes les maisons de tous les villages
C'est possible! La privatisation des sociétés de télécommunication ne doit pas signifier le désengagement de tout partenariat entre le secteur industriel privé et les collectivités territoriales.
Au contraire, comme l'a clairement exprimé François BAYROU (à propos de Total, mais cela vaut aussi pour la SNCF, ERDF, et pour France-Télécom bien sûr...): "Un certain nombre de sociétés de droit privé ont des responsabilités sociales et nationales".
Cela ne doit pas être oublié dans notre réflexion et dans notre action politique.
L'Internet pour tous et partout, c'est une réponse aux enjeux sociaux, culturels, économiques et écologiques du développement durable dans les territoires ruraux
Bien amicalement à vous
Et si la THD n'était pas si loin que çà
Voici l'expérience de Code 361....
Description du projet : Aménagement à Frémainville (Val d'Oise) d'un relais ULIXOpenCloud) sur une boucle de service locale ouverte à très haut débit (OpenAccess)- lire la suite
Définition, Code 361