Comment réaliser la montée en débit sur cuivre ?
La solution retenue est la mono injection, le choix se faisant entre deux technologies, le déport optique et le réaménagement. Dans les deux cas, le répartiteur (NRA) et le sous-répartiteur (SR) sont reliés en fibre optique et la sous-boucle locale cuivre est réaménagée (ajout d’une armoire de rue reliée localement au sous-répartiteur).
Le réaménagement rapproche de l’abonné les équipements actifs xDSL : un DSLAM est installé au sous-répartiteur. Les signaux sont injectés sur les lignes d’abonnés à partir de ce SR réaménagé qui devient un « NRA montée en débit ».
Quelle que soit la solution retenue, avant de fibrer le lien NRA-SR il est essentiel de relier en fibre optique les NRA au réseau de collecte, la moitié d’entre eux étant encore raccordée en cuivre dans certains départements ruraux. Cette intervention est un prérequis car elle augmente la capacité en débit au NRA pour un coût à la ligne très inférieur à celui des travaux de raccordement en fibre optique des sous-répartiteurs.
Pour préserver la concurrence entre opérateurs en cas de mise en œuvre de la solution de réaménagement, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes a posé le principe que « les projets de montée en débit via l’accès à la sous-boucle ne doivent pas remettre en cause l’intensité concurrentielle dans le haut débit et notamment dans le dégroupage ». Des obligations seront ainsi imposées à France Télécom afin de garantir aux autres opérateurs des conditions qui leur permettent de dégrouper en installant leurs équipements actifs au niveau des nouveaux points d’injection à la sous-boucle ( SR réaménagés devenus NRA-montée en débit).
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