LE HAUT DEBIT
Depuis 2006, le Département a fait le choix du WI MAX pour répondre rapidement aux besoins d’ouverture des zones non couvertes par le réseau téléphonique dans le Jura.
Actuellement, il est indispensable de renforcer l’installation du WIMAX car il reste encore des Zones blanches qu’il va falloir traiter le plus rapidement possible.
Pour cela, une technologie qui n’a pas encore été utilisée est susceptible de remédier à nombre de problèmes de connections – NRA « zones d’ombres » ou « montées en débit » , pour se conformer aux qualifications de l’ARCEP.
Il est important de déployer cette technologie alimentée par la Fibre Optique sur le réseau de notre Département pour couvrir totalement et d’une façon satisfaisante notre territoire, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
Parallèlement à cela, la mise en place du TRES HAUT DEBIT est initiée.
Le Département du Jura est le 1er Département à avoir validé son Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique qui prévoit d’équiper différentes zones en France dont le Jura.
Le schéma directeur laisse aux opérateurs privés les zones urbaines de faibles densité comme Dole Lons ou Champagnole….. Nous connaîtrons d’ici quelques mois leur position. Prévoit il de déployer la fibre dans ces zones urbaines ? et dans quelle ville précisément ?
Il existe un fond National d’Aménagement du Territoire qui n’est pas encore doté mais qui a pour but d’aider les collectivités à financer ce lourd investissement.
POSITION :
Le Très Haut Débit comme l’Electricité ne doivent pas échapper à tout contrôle public.
COMMENT FINANCER ?
Soit attendre que le Fond National d’Aménagement du Territoire soit doté par le produit d’une redevance auprès des opérateurs, ou des usagers, comme la taxe d’électricité.
Soit en déployant la fibre optique financée par un emprunt de 3 millions d’€uros par an sur 15 ans ; Cela représente une participation publique de 45 Millions d’€uros. Dans le Jura, nous avons la chance d’avoir un seul syndicat pour la fibre optique et pour tout ce qui est l’enfouissement de câbles, c’ est le SIDEC. Celui-ci pourrait être le partenaire.
Le mètre linéaire de fibre optique enterrée coute aujourd’hui au minimum 50 € du mètre et l’aérien 20 €.
Déployer rapidement et à un moindre coût de la fibre optique en aérien permet d’apporter les services à très Haut Débit dans un délai raisonnable, tout en préparant son enfouissement ultérieur.
IMPERATIF :
Le HAUT DEBIT est un BIEN PUBLIC ; il faut qu’il le reste .
Il est nécessaire pour cela, de mettre une stratégie de cohérence avec la Région et d’élargir le Débat.
Patrick VIVERGE
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